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TITRE II
DE LA FOI
CHAPITRE
IX.- De cette
parole du prophète : "Parfois celui à qui on transmet un
enseignement le comprend mieux que celui-là même qui l'a
entendu."
1.
Abou-Bekra (-ben-El-Harits-Ets-Tsaqafi) a mentionné
ce qui suit : "Tandis qu'il était sur son chameau et
qu'un homme tenait la bride de l'animal, le Prophète dit
: "Quel jour est-ce aujourd'hui ?" Nous nous tûmes,
pensant qu'il allait qualifier le jour où nous nous
trouvions d'un nom autre que son nom habituel. "N'est-ce
pas le jour des sacrifices ?" ajouta-t-il. --- Oui,
répondîmes-nous. --- Et quel est le mois où nous sommes
?" reprit-il. Nous gardâmes le silence pensant qu'il
allait qualifier le mois d'un nom autre que le sien.
"N'est-ce pas le mois de dzou'l-hiddja ? poursuivit-il
--- Sans doute, répondîmes-nous. --- Eh ! bien, dit-il
alors, sachez que vos vies, vos biens, vos réputations
doivent vous être aussi sacrés les uns aux autres que
sont sacrés pour vous ce présent jour, ce présent mois
et cette présente ville. Que celui qui entend ces
paroles les transmette à celui qui n'est pas là, car il
se peut que celui qui assiste à un fait le transmette à
quelqu'un qui le comprenne mieux que lui."