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TITRE VIII
DE LA PRIERE
CHAPITRE LXXIII. - De l'interdiction de
faire le commerce du vin dans la mosquée.
1.
'Aïcha a dit : "Lorsque les
versets du chapitre de la Vache, relatifs à l'usure
furent révélés, le Prophète se rendit à la mosquée ; il
récita ces versets aux fidèles et proscrivit le commerce
du vin.
TITRE VIII
DE LA PRIERE
CHAPITRE LXXXII. - De l'entrée d'un
polythéiste dans la mosquée.
1.
Abou-Horaïra a dit : "L'Envoyé
de Dieu avait envoyé un parti de cavaliers du côté de
Nedjd ; ils ramenèrent un homme des Benou-Hanîfa, nommé
Tsommâ-ben-Otsâl et ils l'attachèrent à un des piliers
de la mosquée.
TITRE VIII
DE LA PRIERE
CHAPITRE LXXXVIII. - Du fait de croiser les mains à la mosquée ou
ailleurs.
1.
Ibn-'Omar - ou, selon d'autres, Ibn-'Amr, - a dit :
"Le Prophète croisait ses doigts."
'Asim-ben-Mohammed rapporte
qu'il a entendu ce hadiths de la bouche de son père,
mais qu'il l'avait pas retenu. "Mon frère Wâqid, dit-il,
me le remémora en disant qu'il l'avait entendu de notre
père qui le tenait de 'Abdallah sous la forme suivante :
"L'Envoyé de Dieu dit : "O 'Abdallah-ben-'Amr, comment
se fait-il que toi tu sois resté au milieu d'une tourbe
de gens ainsi (ce disant, il croisait ses doigts)."
2.
D'après Abou-Mousa, le
Prophète a dit : "Le croyant par rapport à un
autre croyant, est comme les matériaux d'une
construction qui se soutiennent les uns les autres." Et,
ce disant, il croisa ses doigts.
3.
D'après Ibn-Sîrîn, Abou-Horaïra a
dit : "L'Envoyé de Dieu fit avec nous une des
deux prières du soir." --- "Et, ajoute Ibn-Sîrîn, il
désigna une des deux, mais je ne me souviens plus de
laquelle." --- "Le Prophète pria deux rika' avec nous,
puis, après avoir fait la salutation finale, il se leva
et alla vers une poutre étendue en travers de la
mosquée. Il s'appuya sur cette poutre avec toute
l'apparence de la colère et, mettant sa main droite sur
sa main gauche, il croisa les doigts. Il plaça ensuite
sa joue droite sur la paume de sa main gauche. Les gens
pressés se rendirent alors vers les portes de la mosquée
en disant : "La prière a été raccourcie." Parmi les
assistants se trouvaient Abou-Bakr et 'Omar, mais ils
n'osèrent adresser la parole au Prophète. A ce moment,
un homme d'entre les fidèles, dont les mains étaient
fort longues et qu'à cause de cela on avait surnommé
"l'homme aux deux mains", s'adressa au Prophète en ces
termes : "Ô Envoyé de Dieu, as-tu oublié quelque chose
ou bien as-tu voulu raccourcir la prière --- Je n'ai
rien oublié, répondit-il, et n'ai pas voulu raccourcir
(la prière)." Puis, s'adressant aux fidèles, le Prophète
dit : "Les choses sont-elles comme vient de le dire
l'homme aux deux mains ? --- Oui, "répliqua-t-on. Alors
le Prophète s'avançant acheva ce qu'il avait omis de la
prière ; il fit la salutation finale, prononça le tekbîr,
se prosterna comme il le faisait habituellement ou même
plus longtemps que d'ordinaire, releva la tête, fit la
salutation finale, prononça le tekbîr, le prononça une
seconde fois, se prosterna comme d'habitude ou plus
longuement encore, releva la tête et prononça le tekbîr."
Comme on demandait à Ibn-Sîrîn s'il ne fallait pas
ajouter : "ensuite il fit la salutation finale" celui-ci
répondit : "On m'a rapporté que 'Imrân-ben-Hosaïn aurait
dit : "ensuite il fit la salutation finale."
TITRE VIII
DE LA PRIERE
CHAPITRE XCVII.
1.
'Oqba-ben-Nâfi' a rapporté
que 'Abdallah, lorsqu'il allait à la Ka'ba, marchait
droit devant lui jusqu'à ce qu'il y fût entré. Alors
tournant le dos à la porte il continuait sa marche
jusqu'à ce qu'il n'y eût plus, entre lui et entre le mur
qui lui faisait face, que la courte distance de trois
coudées ; puis il faisait sa prière en cherchant à
occuper exactement la même place que celle à laquelle
Bilâl lui avait appris que le Prophète priait.
'Abdallah ajoutait : "Il n'y a aucun inconvénient à ce
que l'un de nous fasse sa prière dans n'importe quel
endroit qu'il voudra du temple de la Mecque."
TITRE VIII
DE LA PRIERE
CHAPITRE C.
- Celui qui prie doit chasser tout ce qui passe devant
lui. -- Ibn-'Omar chassait quiconque passait devant lui
quand il prononçait sa profession de foi même quand il
était à la Ka'ba. Et il ajoutait : "Si le passant refuse
et qu'il faille employer la violence, employez-la."
1.
Selon Abou-Sa'îd, le
Prophète se serait prononcé dans ce sens.
2.
Abou-Sâlih-Es-Sammân, a dit :
"J'ai vu Abou-Sa'îd-El-Khodri, un jour de
vendredi, faire sa prière devant quelque chose qui le
séparait de la foule. Un jeune homme des
Benou-Abou-Mo'aït ayant voulu passer devant lui,
Abou-Sa'îd lui donna une poussée en pleine poitrine. Le
jeune homme chercha des yeux une autre issue, et, n'en
voyant pas d'autre devant lui, il revint de nouveau pour
passer. Abou-Sa'îd le repoussa encore plus violemment
que la première fois. Le jeune homme invectiva
Abou-Sa'îd, puis il se rendit auprès de Merwân à qui il
se plaignit de la conduite d'Abou-Sa'îd. Ce dernier
entra aussitôt après chez Merwân qui lui dit : "Qu'as-tu
donc, ô Abou-Sa'îd, à traiter ainsi un de tes
coreligionnaires ? --- J'ai, répliqua Abou-Sa'îd,
entendu le Prophète prononcer ces paroles : "Quand l'un
de vous prie, placé devant quelque chose qui le sépare
du public, et que quelqu'un veut passer devant lui, il
doit le chasser et si le passant refuse qu'il emploie la
force, car ce passant est un démon."
TITRE VIII
DE LA PRIERE
CHAPITRE CIX. - De la femme qui enlève
quelque impureté de dessus celui qui est en train de
prier.
1.
'Abdallah a dit : Pendant que l'Envoyé de Dieu
debout faisait la prière dans la Ka'ba et que le groupe
des Qoraïchites tenait une de ses réunions, l'un des
Qoraïchites se mit à dire : "Hé ! voyez donc
l'ostentation de cet homme. Quel est celui d'entre vous
qui voudra aller à l'abattoir des Benou un tel, y
prendre des tripailles, du sang, des membranes de
foetus, les apporter ici et ensuite attendre que cet
homme se prosterne pour lui mettre le tout sur les
épaules ?" Le plus misérable d'entre eux se décida à le
faire et, au moment où l'Envoyé de Dieu se prosterna, il
lui déposa ces débris sur les épaules. Comme le Prophète
était prosterné, les Qoraïchites se mirent à rire au
point qu'ils se cognaient les uns contre les autres à
force de rire. Quelqu'un alla aussitôt prévenir Fâtima,
qui était alors une toute jeune fille. Elle arriva en
courant et le Prophète resta prosterné jusqu'au moment
où elle le débarrassa de ces immondices. Cela fait, elle
se tourna vers les Qoraïchites et les invectiva. Quand
l'Envoyé de Dieu eût terminé sa prière, il s'écria : "Ô
mon Dieu, à toi les Qoraïchites ! ô mon Dieu, à toi les
Qoraïchites ! ô mon Dieu, à toi les Qoraïchites !"
Ensuite il les désigna nominativement quelques-uns et
dit : "Ô mon Dieu à toi 'Amr-ben-Hichâm ; 'Otba-ben-Rebî'a,
Cheïba-ben-Rebî'a, El-Walîd-ben-'Otba, Omayya-ben-Khalaf
; 'Oqba-ben-Abou-Mo'aït, et 'Omâra-ben-El-Walîd !"
'Abdallah ajoute : J'ai vu tous ces gens-là étendus
morts le jour de la bataille de Bedr. On traîna leurs
corps jusqu'au puits dit Qalîb-Bedr. L'Envoyé de Dieu
dit alors : "Poursuis de ta malédiction les hommes du
puits !"