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TITRE VIII
DE LA PRIERE
CHAPITRE XII.
- Ce qui est rapporté au sujet de la cuisse.
- On
rapporte d'après Ibn-'Abbâs, Djarhad et
Mohammed-ben-Djahach que, selon le Prophète, la cuisse
est au nombre des parties honteuses. -- Anas a dit de
son côté que le Prophète montra sa cuisse à découvert :
or le hadiths de Anas est bien le mieux appuyé, mais
celui de Djahad étant plus précis, nous l'appliquons
afin de sortir de cette contradiction.
- Abou-Mousa a
dit : "Le Prophète couvrit son genou quand 'Otsmân
entra."
- Zeïd-ben-Tsâbit a dit : Dieu fit une
révélation au Prophète alors que sa cuisse reposait sur
la mienne et sa cuisse devint si lourde que je craignis
que la mienne ne fût brisée."
1.
D'après Anas-ben-Mâlik,
lorsque l'Envoyé de Dieu fit l'expédition de Khaïbar,
nous fîmes la prière du matin devant cette ville avant
qu'il fût grand jour. Le Prophète monta ensuite sur sa
monture ; Abou-Talha et moi, qui étais en croupe de ce
dernier, nous en fîmes autant. Le Prophète lança sa
monture dans la rue de Khaïbar et mon genou touchait la
cuisse de l'Envoyé de Dieu. Comme il relevait le voile
qui couvrait sa cuisse, je pus apercevoir la blancheur
de sa cuisse.
Une
fois entré dans le bourg, l'Envoyé de Dieu s'écria :
"Dieu est grand ! Khaïbar sera détruite. Chaque fois que
nous descendrons sur le territoire d'un peuple, sinistre
sera le matin de ceux qui ont été avertis de nos menaces
!" Par trois fois il répéta ces paroles. A ce moment les
habitants de Khaïbar, qui sortaient pour se livrer à
leurs occupations habituelles, s'écrièrent : "C'est
Mohamed !" 'Abdelazîz fait remarquer que quelques-uns de
nos compagnons aussrent que les habitants ajoutèrent :
"avec la khemîs", c'est-à-dire l'armée.
La
ville ayant été prise de force, ajoute Anas, on
rassembla les captifs. Dihya se présenta alors et dit :
"Ô Prophète de Dieu, donne-moi une des femmes captives.
--- Va prendre une femme", lui répondit le Prophète. Et
Dihya prit Safiyya, fille de Hoyayy. Alors un homme vint
trouver le Prophète et lui dit : "Tu viens de donner à
Dihya, Safiyya, fille de Hoyayy, la princesse des
Qoraïdza et des En-Nadzîr ; or cette femme ne convient
qu'à toi seul. --- Qu'on les amène tous deux", répliqua
le Prophète. Quand on les eût fait venir tous deux et
que le Prophète eût vu Safiyya, il dit à Dihya : "Prends
une autre femme parmi les captives." Le Prophète, ayant
alors affranchi Safiyya de sa captivité, la prit pour
femme.
Tsâbit dit à Anas : "Ô Abou-Hamza, quelle dot le
Prophète lui assigna-t-il ? --- Sa propre personne,
répondit-il, puisqu'il lui donna la liberté et l'épousa
ensuite (C'est en sa qualité de prophète que Mohamed pu
se dispenser de donner une dot effective à Safiyya. Un
tel mariage pour tout autre serait nul.)." Ce fut en
cours de route que Omm-Solaïm para Safiyya et la
conduisit au Prophète pendant la nuit, en sorte que le
lendemain matin il se trouva être un nouveau marié.
Alors le Prophète dit : "Que quiconque a par devers lui
quelque victuaille l'apporte ici." Aussitôt on étendit
une natte et chacun apporta ce qu'il avait, l'un de la
graisse, l'autre des dattes. Et, ajoute 'Abdelazîz, je
crois que Anas a parlé de sawîq (qu'on apporta
également). On fit tout le mélange appelé haïs (met
formé en mélangeant des dattes, du fromage et du beurre
; on remplace parfois le fromage par de la farine.) et
tel fut le festin de noces de l'Envoyé de Dieu.