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TITRE II
DE LA FOI
CHAPITRE
XX. - De l'ingratitude envers
l'époux. L'ingratitude peut être plus ou moins grande.
- Une tradition du Prophète rapportée par Abou-Sa'îd
est relative à cette question.
1.
D'après Ibn-'Abbâs le Prophète dit un jour :
"L'enfer m'est apparu en songe et j'ai constaté qu'il
était surtout peuplé de femmes qui s'étaient montrées
ingrates. - Est-ce envers Dieu qu'elles avaient été
ingrates ? lui demanda-t-on. - C'est envers leurs
maris qu'elles avaient fait preuve d'ingratitude,
répondit-il ; elles avaient méconnu les bienfaits
qu'elles en avaient reçu. Quand toute votre vie vous
auriez comblé une femme de vos bontés et qu'à un moment
elle trouve la moindre des choses à reprendre en vous
elle vous dira : Jamais tu ne m'as fait aucun bien."
CHAPITRE XXI.--- Les péchés sont un reste
des temps antéislamiques : aucun d'eux, sauf le cas du
polythéisme, ne met en état d'infidélité conformément à
ces paroles du Prophète : "Tu es un homme en qui il y a
un reste de sentiments antéislamiques." et à ces mots du
Coran : "Dieu ne pardonne pas qu'on lui associe d'autres
êtres ; il pardonnera à qui lui plaira tout hormis
cela..." (sourate IV, verset 51).
1.
El-Ma'rour a dit :
"Je rencontrai Abou-Dzarr à Er-Rabadza (Localité à 3
milles de Médine dans la direction de la Mecque.). Il
était vêtu d'un vêtement (costume tout neuf, de belle
qualité, formé, soit de deux pièces soit de trois, gilet
et tunique, ou gilet, tunique et manteau.) double ainsi
que son serviteur. Comme je le questionnai sur cette
similitude de vêtements, il me répondit : "Un jour
j'avais fait affront à un homme en l'injuriant à propos
de sa mère. Le Prophète me dit alors : Abou-Dzarr tu
injuries un tel à propos de sa mère ; tu es donc un
homme en qui il y a un reste de sentiments
antéislamiques. Ce sont vos frères ces serviteurs que
Dieu a placés sous votre autorité. Quiconque est maître
de son frère lui doit donner à manger de ce qu'il mange
lui-même et doit l'habiller comme il s'habille lui-même.
N'imposez point à vos serviteurs ce qui est au-dessus de
leurs forces, et s'il vous arrive de le faire venez-leur
en aide."