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TITRE II
DE LA FOI
CHAPITRE
XXXVII. - Que le
(fidèle) présent transmette les enseignements à celui
qui est absent. - Ibn-'Abbâs a rapporté ces mots du
Prophète.
1.
Ibn-Choraïh rapporte qu'il dit à
'Amr-ben-Sa'îd tandis que ce dernier envoyait des
troupes vers la Mecque : "Ô Emir m'autorises-tu à te
rapporter des paroles que l'Envoyé de Dieu prononça le
lendemain du jour de la prise de la Mecque. Mes oreilles
ont entendu ce discours, mon coeur l'a retenu et mes
yeux ont vu le Prophète lorsqu'il les prononça. Après
avoir loué Dieu et proclamé ses mérites, voici ce qu'il
dit : "Dieu a rendu la Mecque sacrée car les hommes ne
lui avaient point donné ce caractère. Il n'est permis à
aucun homme qui croit en Dieu et au Jour dernier de
répandre le sang dans son enceinte, ni de saper un de
ses arbres. Si quelqu'un le tolérait, parce que l'Envoyé
de Dieu a livré combat dans cette ville, dites : "Dieu a
donné au Prophète une permission qu'il ne vous a pas
concédée." Au reste Dieu n'a accordé cette autorisation
que pour une heure dans un seul jour. Aujourd'hui la
Mecque a recouvré son caractère sacré qu'elle avait
hier. Que celui qui est présent transmette ces paroles à
celui qui est absent."
On dit à
Abou-Choraïh : "Que répondit alors 'Amr-ben-Sa'îd ? ---
Il répondit, reprit-il, je sais mieux que toi, ô
Abou-Choraïh que la Mecque ne sera jamais ni l'asile
d'un rebelle, ni le refuge de quiconque a versé le sang,
non plus que l'auteur d'un vol."
2.
D'après Abou-Bekra,
comme on rappelait que le Prophète avait dit : "Votre
sang et vos richesses", --- Mohamed (ben-Sirîn) dit : et
je crois qu'il a ajouté "et votre honneur" --- sont
choses sacrées comme ce jour-ci, dans ce mois-ci,
n'est-ce pas ? Eh ! bien, que le fidèle présent d'entre
vous en fasse part à l'absent", Mohammed-ben-Sirîn
disait que l'Envoyé de Dieu confirmait ainsi la chose et
que "Eh ! bien" équivalait à "Est-ce que je ne l'ai pas
fait connaître deux fois ?"