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TITRE IV
DES ABLUTIONS
CHAPITRE
XXXIV. - De celui qui ne voit (la nécessité de) l'ablution
que pour les deux exutoires, celui de devant et celui de
derrière, se référant à ces paroles de Dieu : "ou bien
que l'un de vous viendra de la garde-robe" (sourate IV,
verset 46 ou sourate V, verset 9). 'Atâ a dit que celui
qui évacuait des vers par l'anus ou quelque animal
pareil à un pou par la verge, devait réitérer ses
ablutions. -- Djâbir-ben-'Abdallah a dit : "Quiconque
rit pendant la prière doit la recommencer sans cependant
réitérer les ablutions." -- El-Hasan a dit : "Si l'on
s'arrache des cheveux ou quelque chose de ses ongles, ou
encore si l'on retire ses bottines, il n'y a pas à faire
de nouvelles ablutions." -- Abou-Horaïra a dit : "Aucune
ablution nouvelle si ce n'est à raison d'une impureté
accidentelle." -- On rapporte, d'après Djâbir, le fait
suivant : A la bataille de Dzât-er-Riqâ', un homme
atteint d'une flèche perdait du sang en abondance ; il
fit les reka' et les prosternations, continuant ainsi sa
prière. -- El-Hasan a dit : "Les musulmans n'ont jamais
cessé de prier malgré leurs blessures." -- Tâous,
Mohammed-ben-'Ali, 'Atâ et les gens du Hedjaz ont dit :
Le sang (qui coule d'une plaie) n'impose pas une
ablution (nouvelle)." -- Ibn-'Omar ayant pressé un
bouton (qu'il avait au visage) du sang en sortit ;
cependant il ne fit pas d'ablution (nouvelle). --
Ibn-Abou-Aoufa ayant craché du sang, continua sa prière.
-- Ibn-'Omar et El-Hasan disent que celui à qui on
applique des ventouses est tenu de laver seulement la
plaie de ces ventouses.
1.
Selon Abou-Horaïra, le Prophète a dit :
"Le fidèle ne cesse pas d'être en état de prier tant
qu'il reste à la mosquée attendant le moment de la
prière, à moins qu'il n'éprouve quelque impureté
accidentelle." Un étranger ayant demandé ce qu'il
fallait entendre par "impureté accidentelle",
Abou-Horaïra lui répondit : "Un bruit, c'est-à-dire un
pet."
2.
D'après l'oncle paternel de 'Abbâd-ben-Temîm le Prophète
a dit :
"Qu'on
n'interrompe pas la prière tant qu'on n'a pas entendu un
bruit (de pet) ou senti une odeur (de vesse)."
3.
D'après
Mohammed-ben-El-Hanafiya, 'Ali a dit :
"J'étais
sujet à des suintements érotiques et j'avais honte de
questionner à cet égard l'Envoyé de Dieu. Je chargeai
donc El-Miqdâd-ben-El-Aswad de poser la question. Il le
fit et le Prophète lui répondit : "En pareil cas
l'ablution est nécesaire."
4.
Zeïd-ben-Khâlid rapporte
qu'il adressa à 'Otsmân-ben-Affân la question suivante : "Que
penses-tu du cas où l'homme, qui a eu commerce avec une
femme , n'a pas éjaculé? --- Il doit , répondit ' Otsmân,
faire l'ablution telle qu'il la pratique pour la
première et il doit laver sa verge. "Voilà ce que j'ai
entendu dire au Prophète." Zeïd ajoute : " J'ai posé la
même question à 'Ali , à Ez-Zobaïr, à Et-Talha et à
Obayy-ben-Ka'b ; tous ont prescrit la même chose."
5.
D'après Abou-Saîd-EL-Khodri,
l'Envoyé de Dieu ayant envoyé chercher un homme des Ansâr celui-ci
arriva la tête ruisselante de sueur. "Peut-être dit
alors le Prophète, t'avons-nous obligé de te hâter (au
moment où il avait été mandé par le Prophète cet homme
avait commerce avec sa femme.) ? --- Oui, répondit
l'homme. --- Quand tu te seras pressé ainsi --- ou que
tu n'auras pas éjaculé --- tu devras faire ablution."