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TITRE 10
DE L'APPEL A LA PRIERE
CHAPITRE CXXIX. --- Du mérite de la
prosternation.
1.
Abou-Horaïa rapporte que les
fidèles dirent un jour : "Ô Envoyé de Dieu,
verrons-nous le Seigneur le jour de la Résurrection ?
--- Doutez-vous, répondit le Prophète, de la vue de la
lune la nuit où elle est pleine et où aucun nuage n'est
placé entre elle et vous ? --- Non, ô Envoyé de Dieu,
répliquèrent-ils. --- Doutez-vous de la vue du soleil
lorsqu'il n'est pas masqué par aucun nuage ? reprit le
Prophète. --- Non, dirent-ils. --- Eh ! bien, s'écria t
il, vous verrez Dieu de la même façon quand les hommes
seront assemblés le jour de la Résurrection." Dieu dira
alors : "Que quiconque a adoré quelque chose suive ce
qu'il a adoré." Il en est qui suivront le soleil,
d'autres la lune, d'autres enfin les idoles. Seuls les
gens de mon peuple demeureront, y compris ceux qui
d'entre eux sont des hypocrites. Dieu viendra vers eux
et leur dira : "Je suis votre Seigneur (Dieu ne se
présentant pas à eux sous la forme qu'ils lui avaient
prêtée, les infidèles ne reconnaîtront pas Dieu). ---
Nous ne quitterons pas cette place, répondront-ils,
jusqu'à ce que le Seigneur se montre à nous ; et
lorsqu'il viendra nous le reconnaîtrons." Dieu se
montrera alors à eux et leur dira : "Je suis votre
Seigneur. --- Tu es bien notre Seigneur,
répondront-ils." Dieu les appellera ensuite et le pont
sera jeté entre les deux bords de la Géhenne.
"Alors, continua le Prophète, je serai le premier des
prophètes qui franchira le pont avec son peuple. Ce jour
là, personne ne parlera, sinon les prophètes, et leurs
paroles seront à ce moment : "Ô mon Dieu, accorde le
salut, accorde le salut." Dans la Géhenne il y aura des
crochets pointus comme des épines de sa'dân (le sa'dân
est le neurada procumbens, plante dont les fruits
recouverts d'aiguilles s'attachent à tous les objets).
"Vous avez vu, n'est ce pas des épines de sa'dân ? dit
Mohamed. --- Oui, répondirent ses auditeurs. --- Eh bien
! reprit le Prophète, ces crochets seront semblables à
des épines de sa'dân, avec cette différence, toutefois,
que Dieu seul sait quelle est leur dimension.
"Ces crochets saisiront les hommes selon leurs actions ;
les uns seront anéantis à cause de leurs oeuvres,
d'autres seront hachés en menus morceaux ; mais plus
tard ils seront sauvés. Le jour où Dieu voudra étendre
sa miséricorde sur qui il voudra des habitants de
l'Enfer, il donnera à ses anges l'ordre de faire sortir
de la Géhenne ceux qui ont adoré Dieu. Les anges les
feront sortir et les reconnaîtront aux traces
occasionnées par leurs prosternations, car Dieu a
interdit au feu de l'Enfer de dévorer les traces des
prosternations.
"Ceux-là donc seront tirés de l'Enfer. Tout le corps de
l'homme sera dévoré par le feu, sauf les traces de
prosternations. On les retirera du feu tout noircis,
puis on versera sur eux l'eau de vie et ils renaîtront
comme le grain planté dans le limon du torrent. Dieu
achèvera ensuite de décider du sort des hommes. Un homme
restera entre le Paradis et l'Enfer ; ce sera le dernier
des réprouvés qui aura accès au Paradis. Le visage
tourné du côté de l'Enfer, il criera : "Seigneur
détourne ma face de cette fournaise dont le souffle
m'empoisonne et dont l'ardeur me brûle." Dieu lui
répondra : "Il se pourrait que, si l'on faisait cela, tu
demandes encore autre chose." --- "Non, exclamera-t-il,
j'en jure par ta puissance". Et il fera tous les
serments et toutes les promesses que Dieu voudra. Alors
Dieu détournera la face de cet homme du feu et lorsque
celui-ci aura en face de lui le Paradis et qu'il verra
sa splendeur, il se taira aussi longtemps que Dieu
voudra qu'il se taise, puis il dira : "Seigneur,
fais-moi approcher de la porte du Paradis. --- Mais,
répliquera Dieu, n'avais-tu pas pris l'engagement formel
et fait serment de ne rien demander en dehors de ce que
tu avais demandé primitivement ? --- Seigneur, répondra
cet homme, ne fais pas que je sois la plus misérable de
tes créatures. --- Mais, dira Dieu, si je t'accorde cela
tu me demanderas encore autre chose. --- J'en jure par
ta puissance, s'écrie l'homme, je ne te demanderai rien
d'autre." Cet homme fera tous les serments et toutes les
promesses que Dieu voudra et alors le Seigneur le fera
approcher de la porte du Paradis. Arrivé près de cette
porte, l'homme en voyant l'éclat du Paradis, sa
splendeur et les plaisirs qu'il renferme, se taira aussi
longtemps que Dieu voudra qu'il se taise, mais ensuite
il dira : "Seigneur, fais-moi entrer dans le Paradis.
--- Malheureux fils d'Adam, s'écriera l'Eternel,
pourquoi trahir ainsi tes serments ? --- Seigneur, dira
l'homme, ne fais pas que je sois la plus misérable de
tes créatures." En entendant ces mots, Dieu sourira : il
autorisera cet homme à entrer dans le Paradis et lui
dira : "Formule un souhait." L'homme souhaitera diverses
choses et, lorsqu'il s'arrêtera, Dieu lui dira : "Ajoute
encore ceci, puis ceci", en lui suggérant de nouveaux
souhaits jusqu'à ce que l'homme en ait épuisé la série.
Alors l'Eternel dira : "Eh ! bien, tu auras tout cela et
une autre quantité égale en plus."
CHAPITRE CXXX.
--- Dans la prosternation (lhomme) doit allonger les
bras et écarter les cuises du ventre.
1.
'Abdallah-ben-Mâlik-ben-Bohaïna
rapporte que le Prophète, lorsqu'il priait,
allongeait les bras à tel point qu'on apercevait le
dessous blanc de ses aisselles.
CHAPITRE CXXXI. --- Dans la prière il faut
tourner l'extrémité des pieds vers la qibla. -- C'est ce
qu'a rapporté Abou-Homaïd-Es-Sâ'idi d'après le Prophète.
CHAPITRE CXXXII. --- De celui qui
n'accomplit pas intégralement sa prosternation.
1.
D'après 'Abou-Wâïl, Hodzaïfa vit un homme qui
n'accomplissait pas intégralement ses inclinaisons et
ses prosternations. Quand cet homme eut achevé sa prière
Hodzaïfa lui dit : "Tu n'a pas fait ta prière". Je
crois, ajoute Abou-Wâïl, que Hodzaïfa ajouta : "Si tu
mourais (maintenant), tu mourrais en dehors de la
pratique établie par Mohammed."
CHAPITRE CXXXIII. --- Sept parties osseuses
du corps participent à la prosternation.
1.
Selon Ibn-'Abbâs, le
Prophète a ordonné que la prosternation se fit sur sept
membres du corps, sans retenir les cheveux ou relever
les vêtements ; ces membres sont : le front, les deux
mains, les deux genoux et les deux pieds.
2.
Selon Ibn-'Abbâs le Prophète a dit
: "Nous avons reçu l'ordre de nous prosterner sur
sept parties osseuses du corps et sans retenir les
cheveux ou relever les vêtements."
3.
'Abdallah-bou-Yazîd a dit :
"El-Barâ-ben-'Âzib, qui n'était pas un menteur, a
rapporté ce qui suit : "Nous faisions la prière sous la
direction du Prophète. Quand il prononçait ces mots :
"Dieu entend ceux qui le louent" aucun de nous ne
courbait son échine avant que le Prophèteeût posé son
front sur le sol."
CHAPITRE CXXXIV. --- Dans la prosternation
le nez doit toucher le sol.
1.
Selon Ibn-'Abbâs, le Prophète a
dit : "J'ai reçu l'ordre de faire la
prosternation sur sept parties osseuses du corps : le
front, --- et de sa main il montrait son nez, --- les
deux mains, les deux genoux et les extrémités des deux
pieds. Et nous ne devons, dans la prosternation, ni
retenir nos cheveux, ni relever les vêtements."
CHAPITRE CXXXV. --- De la prosternation le
nez dans la boue.
1.
Abou-Salama a dit :
"M'étant rendu auprès de Abou-Sa'îd-El-Khodry, je lui
dis : "Ne veux-tu pas nous accompagner jusqu'à En Nakhl
? nous parlerons de hadiths". Il accepta et alors je lui
demandai de nous raconter ce qu'il avait entendu dire au
Prophète au sujet de la nuit du destin. "L'envoyé de
Dieu, nous raconta-t-il, avait passé en retraite pieuse
les dix premières nuits du Ramadan et nous avions suivi
son exemple. Gabriel vint alors le trouver et lui dit :
"Ce que tu désires est devant toi." Le Prophète passa
ensuite en retraite les dix nuits de la seconde décade
du Ramadan et nous fîmes de même. Gabriel vint de
nouveau le trouver et lui répéta : "Ce que tu désires
est devant toi". Le matin du vingtième jour du Ramadan,
le Prophète se leva et fit le prône suivant : "Que ceux
qui ont fait la retraite religieuse avec le Prophète
continuent à rester en retraite. Car on vient de me
montrer la nuit du Destin ; je ne me souviens plus de sa
date, mais elle a lieu un jour impair de la dernière
décade du Ramadan. Il m'a semblé me voir prosterné dans
la boue et dans l'eau."
"Or le toit de la mosquée était fait de branches de
palmier et nous ne voyions rien dans le ciel lorsque,
tout à coup, un nuage parut et la pluie se mit à tomber
sur nous. Le Prophète dirigea notre prière et je pus
voir sur son front et sur le bout de son nez des traces
de boue, ce qui confirmait ma vision."
CHAPITRE CXXXVI. --- Du fait de nouer et de
fixer ses vêtements (pour la prière) et de celui qui (en
priant) rassemble ses vêtements sur lui quand il craint
de laisser voir ses parties honteuses.
1.
Sahl-ben-Sa'd a dit :
"Quand les fidèles priaient avec le Prophète, ils
nouaient autour du cou leurs voiles parce qu'ils étaient
trop courts. On recommandait expressément aux femmes de
ne pas relever la tête avant que les hommes ne fussent
remis d'aplomb sur leur séant."
CHAPITRE CXXXVII. --- Les cheveux ne doivent
pas être retenus (dans la prosternation).
1.
Ibn-'Abbâs a dit : "Le
Prophète reçut l'ordre de se prosterner sur sept parties
osseuses du corps sans relever les vêtements, ni retenir
les cheveux."
CHAPITRE CXXXVIII. --- Durant la prière on ne
doit pas relever les vêtements (dans la prosternation).
1.
D'après Ibn-'Abbâs, le Prophète a dit : "J'ai reçu
l'ordre de me prosterner sur sept parties osseuses du
corps sans retenir les cheveux ni relever les
vêtements."
CHAPITRE CXXXIX. --- De la glorification de Dieu et des
invocations pendant la prosternation.
1.
'Aïcha a dit : "Pendant ses inclinaisons et ses
prosternations le Prophète répétait constamment :
"Gloire à toi ! ô mon Dieu, Seigneur ! Et à cause de ta
louange, ô mon Dieu, pardonne-moi."
Ainsi, il se conformait à l'ordre du Coran."
CHAPITRE CXL. --- Du repos entre les deux
prosternations.
1.
Abou-Qilâba rapporte que Mâlik-ben-El-Howaïrits dit à
ses compagnons : "Voulez-vous que je vous montre quelle
était la prière de l'Envoyé de Dieu ?" Ce n'était pas à
ce moment l'heure d'une prière canonique. Mâlik se leva,
fit une inclinaison, prononça le tekbîr, releva la tête
pendant un court instant et fit la prière exactement
comme notre cheikh actuel 'Amr-ben-Salima.
Ayyoub ajoute : "Le cheikh faisait une chose que je
n'avais jamais vu faire à un autre que lui. Il
s'asseyait (prenant un temps de repos) entre la
troisième et quatrième rika'."
Mâlik ajoute : "Nous allâmes trouver le Prophète et
séjournâmes auprès de lui. Il nous dit : "Vous allez
maintenant retourner auprès des vôtres. Faites telle
prière à tel moment et telle autre prière à tel autre
moment. Quand l'heure de la prière sera venue, l'un de
vous fera l'appel et le plus âgé d'entre vous dirigera
la prière."
2.
El-Barâ a dit : "Dans la prière le Prophète faisait
durer à peu près un même temps la prosternation,
l'inclinaison et l'intervalle où il restait assis entre
les deux prosternations."
3.
Tsâbit rapporte que Anas-ben-Mâlik dit un jour : "Je
ne veux pas manquer de diriger votre prière comme le
Prophète dirigeait la nôtre." Anas, ajoute Tsâbit,
faisait, dans la prière, une chose que je ne vous ai
jamais vu faire : Lorsque, après l'inclinaison, il
relevait la tête, il restait debout (si longtemps) que
quelqu'un aurait pu dire qu'il avait oublié (ce qui lui
restait à faire). Entre les deux prosternations il
mettait également un temps d'arrêt tel qu'on eût dit
encore qu'il avait oublié (ce qui lui restait à faire).
CHAPITRE CXLI. --- Il ne faut pas allonger
(complètement) les bras dans la prosternation. -- Abou-Homaïd a dit : "Le Prophète se prosterna ; il posa
ses bras sans les allonger complètement, ni trop les
ramener à lui."
1.
Selon Anas-ben-Mâlik, le Prophète a dit : "Gardez une
juste mesure dans la prosternation. Qu'aucun de vous
n'étende les bras à la façon dont un chien étend les
pattes."
CHAPITRE CXLII. --- De celui qui, avant de se lever,
reste assis d'aplomb pendant l'une des rika' impaires de
sa prière.
1.
Mâlik-ben-El-Howairits-El-Leitsi a rapporté
qu'il vit
le Prophète faire la prière. Arrivé à l'une des rika'
impaires de sa prières, le Prophète ne se leva pas avant
d'être resté assis quelque temps bien d'aplomb.
CHAPITRE CXLIII. --- Comment s'appuie-t-on sur le sol
lorsqu'on se relève après la rika'.
1.
D'après Ayyoub, Abou-Qilâba a dit : "Mâlik-ben-El-Howairits
vint faire la prière avec nous dans notre mosquée que
voici. "Je vais, nous dit-il, vous montrer à prier, mais
non faire une véritable prière. Je veux (seulement) vous
montrer comment j'ai vu le Prophète accomplir sa
prière." Alors dit Ayyoub, je demandai à Abou-Qilâba
comment Mâlik s'y prit. "Comme notre cheikh que voici,
répondit Abou-Qilâba." Il s'agissait de 'Amr-ben-Salima.
Ce cheikh, ajoute Ayyoub, chaque fois qu'il levait la
tête après la seconde prosternation, faisait le tekbîr
complet, s'asseyait, puis s'appuyait sur le sol pour se
lever."
CHAPITRE CXLIV. --- On doit prononcer le tekbîr au
moment où on se lève après les deux prosternations. --
Ibn-Zobaïr prononçait le tekbîr pendant qu'il se
relevait.
1.
Sa'îd-ben-El-Hârits a dit : "Abou-Sa'îd, dirigeant
notre prière, prononça à haute voix le tekbîr lorsqu'il
releva la tête après la prosternation, quand il se
prosterna, quand il releva la tête et quand il se mit
debout après les deux rika'. "Ainsi, dit-il, ai-je vu
faire le Prophète".
2.
Motarrif a dit : "Je fis avec 'Imrân la prière sous
la direction de 'Ali-ben-Abou-Tâlib. Celui-ci prononçait
le tekbîr chaque fois qu'il se prosternait ; il le
prononçait également quand il relevait la tête et qu'il
se mettait debout après les deux rika'. Quand 'Ali eut
achevé la salutation finale, 'Imrân me prit par la main
et me dit : La prière que vient de nous faire cet homme
est celle de Mohammed, --- ou, suivant une variante, cet
homme vient de me rappeler la prière de Mohammed."
CHAPITRE CXLV. --- La règle est de se mettre sur son
séant pour prononcer la profession de foi musulmane. -- Oumm-Ed-Derdâ se mettait sur son séant, durant sa
prière, à la façon d'un homme ; c'était une femme
instruite en droit canonique.
1.
'Abdallah-ben-'Abdallah raconte qu'il voyait 'Abdallah-ben-'Omar
croiser ses jambes pendant la prière lorsqu'il
s'asseyait. Je fis comme lui, mais comme à cette époque
j'était tout jeune, il me défendit cette posture en me
disant : "La règle est que, dans la prière, tu dresses
ta jambe droite et que tu replies ta jambe gauche (sous
toi). --- Mais, objectai-je, tu fais autrement. ---
C'est parce que, répondit-il, mes jambes ne peuvent plus
me porter."
2.
Mohammed-ben-'Amr-ben-Halhala rapporte que Mohammed-ben-'Amr-ben-'Atâ était assis au milieu d'un
petit groupe de compagnons du Prophète. Comme, dit
Ibn-'Atâ, nous parlions de la prière du Prophète,
Abou-Homaïd-Es-Sâ'idi prit la parole en ces termes : "Je
suis celui de vous qui a le mieux gardé souvenir de la
prière du Prophète ; je la lui ai vu faire ainsi : Quand
il prononçait le tekbîr, il plaçait ses deux mains à la
hauteur de ses deux épaules ; quand il s'inclinait, il
prenait ses genoux avec ses deux mains, ensuite il
courbait son échine ; quand il relevait la tête, il
reprenait son aplomb en sorte que ses vertèbres
revinssent à leurs places normales. Quand il se
prosternait, il posait ses deux bras sur le sol, sans
les allonger à l'excès, ni trop les rapprocher du corps.
Il tournait la pointe des doigts de ses pieds du côté de
la qibla. Quand il s'asseyait durant les deux premières
rika', il s'asseyait sur la jambe gauche (repliée sous
lui) et dressait sa jambe droite. Quand il s'asseyait
dans la dernière rika' il avançait sa jambe gauche,
dressait sa jambe droite et se mettait assis sur son
séant."
CHAPITRE CXLVI. --- De celui qui estime que de dire la
première fois (c'est-à-dire quand on s'assied pour la
première pendant la prière) la profession de foi
musulmane n'est pas obligatoire, parce que le Prophète,
s'étant levé après les deux rika', ne dit pas la
profession de foi musulmane.
1. 'Abdallah-ben-Bohaïna, de la tribu des Azd-Chanoua,
un des halîf (c'est le nom que l'on donnait à celui qui
s'était engagé par serment vis-à-vis d'un autre à
défendre ses intérêts comme les siens propres.) des
Benou-'Abd-Manâf, et compagnons du Prophète, rapporte
que le Prophète ayant dirigé leur prière de midi, resta
debout durant les deux premières rika', sans s'asseoir.
Les fidèles restèrent debout comme lui. A la fin de la
prière, comme ils attendaient sa salutation finale, le
Prophète prononça le tekbîr en se tenant assis et fit
deux prosternations avant de prononcer la salutation
finale. Alors seulement il la fit.
CHAPITRE CXLVII. --- De la profession de foi dite quand
on s'assied pour la première fois.
1. 'Abdallah-ben-Mâlik-ben-Bohaïna a dit : "L'Envoyé de
Dieu fit avec nous la prière de midi. Il se tint debout
au moment où il aurait dû être assis. Et, quand il
arriva à la fin de sa prière, il resta assis et fit deux
prosternations."