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TITRE 25
DU PELERINAGE
CHAPITRE
XLVI. - De ces mots du Coran : "Souviens-toi lorsque
Abraham dit : "Seigneur, fais que ce pays soit sûr et
que nous nous abstenions mes enfants et moi d'adorer les
idoles... Peut être qu'ils seront reconnaissants."
(sourate XIV, versets 38 à 40).
1. Abou
Horaïra rapporte que le Prophète a dit : "Celui qui
détruira la Ka'ba sera Dzou-'s-Sowaïqataïn (l'homme aux
jambes grêles), un abyssin."
2. 'Aïcha a
dit : "Le jeûne avait lieu le jour d''Achoura, le
(dixième jour de Moharram), avant que le mois de ramadân
n'eût été fixé, et ce jour-là on couvrait la Ka'ba d'un
voile. Quand Dieu eut prescrit le jeûne du ramadân,
l'Envoyé de Dieu dit : "Quiconque voudra jeûner le jour
de 'Achoura pourra le faire, mais celui qui préfèrera y
renoncer qu'il y renonce."
3. Selon
Abou Sa'îd El Khodry, le Prophète a dit : "Qu'on ne
manque pas de faire le pèlerinage au temple et de faire
la visite pieuse après l'apparition de Gog et Magog."
Isnâd
différent avec la variante suivante d'après Cho'ba : "L'Heure
ne viendra pas avant qu'on ne puisse plus faire le
pèlerinage au temple."
CHAPITRE
XLVIII. - De la housse de la Ka'ba.
1. Abou
Wâïl a dit : "J'allai trouver Chaïba - ou suivant un
autre isnâd : J'étais assis sur le siège qui se trouve
dans la Ka'ba avec Chaïba. - Ce dernier dit : "'Omar,
qui occupait un jour cette même place, me dit : "J'ai
songé à ne laisser ici ni or, ni argent et à tout
distribuer (le trésor de la Ka'ba). - Vos deux
prédécesseurs ne l'ont pas fait, répondis-je. - C'était
deux grands hommes, reprit-il, je vais donc suivre leur
exemple."
CHAPITRE
XLIX. - De la démolition de la Ka'ba. - D'après 'Aïcha,
le Prophète a dit : "Une armée attaquera la Ka'ba, mais
tous ses soldats seront engloutis (dans le sol)."
1. D'après
Ibn 'Abbâs, le Prophète a dit : "Il me semble voir un
nègre aux jambes torses qui en enlève les pierres l'une
après l'autre."
2. D'après
Abou Horaïra, l'Envoyé de Dieu a dit : "Celui qui
détruira la Ka'ba, sera Dzou-'s-Sowaïqataïn, un
abyssin."
CHAPITRE L.
- De ce qui a été dit de la pierre noire.
1. 'Abis
ben Rebi'a rapporte que 'Omar étant allé vers la pierre
noire l'embrassa en disant : "Je sais bien que tu n'es
qu'une pierre qui ne peut ni nuire, ni être utile ;
aussi, si je n'avais vu l'Envoyé de Dieu te baiser, je
ne t'aurais jamais embrassée."
CHAPITRE
LI. - Du fait de fermer la porte du Temple et d'y faire
la prière dans n'importe leuquel des endroits du Temple
qu'il vous plaît.
1.
'Abdallah ben 'Omar a dit : "L'Envoyé de Dieu entra dans
le temple (de la Mecque), avec Osâma ben Zaïd, Bilâl et
Otsmân ben Talha, et, une fois entrés, ils fermèrent la
porte sur eux. Quand ils la rouvrirent, je fus le
premier à pénétrer dans le temple. J'y rencontrai Bilâl
et lui demandai si l'Envoyé de Dieu y avait fait la
prière. "Oui, me répondit-il, entre les deux piliers
yamanites."
CHAPITRE
LII. - De la prière dans la Ka'ba.
1. D'après
Nâfi, quand Ibn 'Omar entrait dans la Ka'ba, il marchait
droit devant lui dès son entrée et, tournant le dos à la
porte, il allait vers le mur situé devant lui ; arrivé à
environ trois coudées de ce mur, il faisait la prière.
Ce faisant, il se proposait d'occuper la place où, au
dire de Bilâl, l'Envoyé de Dieu avait prié. Il n'y a
aucun inconvénient pour personne à faire la prière dans
n'importe quel endroit du temple.
CHAPITRE
III. - De celui qui n'entre pas dans la Ka'ba. - Ibn
'Omar fit souvent le pèlerinage sans y entrer.
1.
'Abdallah ben Abou Awfa a dit : "L'Envoyé de Dieu ayant
fait la visite pieuse, fit la tournée processionnelle
autour du temple ; puis il pria en arrière de la station
(d'Abraham) deux rika' ; il était entouré de personnes
qui le dérobaient à la vue des fidèles. Un homme m'ayant
demandé si l'Envoyé de Dieu était entré dans la Ka'ba,
je lui répondis que non."
CHAPITRE
LIV. - De celui qui dit le tekbîr dans une des parties
de la Ka'ba.
1. Ibn
'Abbâs a dit : "Lorsque l'Envoyé de Dieu vint (à la
Mecque) il refusa d'entrer dans le temple où il y avait
(encore) des idoles. Il donna l'ordre de les enlever. On
les enleva ainsi que la statue d'Abraham et celle
d'Ismaël qui tenaient dans leurs mains les flèches
augurales. Alors l'Envoyé de Dieu s'écria : "Dieu fasse
périr les infidèles ! Ne savent-ils donc pas, par Dieu !
que ces deux personnages n'ont jamais cherché à faire
usage de ces flèches."
Ensuite le Prophète entra dans le temple, fit le Tekbir
dans une partie quelconque de l'édifice, mais sans
accomplir de prière."
CHAPITRE LV.
- Comment commença-t-on à prendre l'allure rapide dite ramal (dans la tournée processionnelle).
1. Ibn
'Abbâs a dit : "L'Envoyé de Dieu était venu (à la
Mecque) avec ses compagnons. Les polythéistes dirent
alors : "Il va vous arriver une troupe de gens que la
fièvre de Yatsrib a débilités". Ce fut à ce moment que
le Prophète ordonna à ses compagnons de prendre une
allure vive pendant les trois tournées processionnelles
et de marcher au pas entre les deux piliers yamanites.
Ce qui l'empêcha de leur enjoindre de précipiter
l'allure pour toutes les tournées, ce fut la compassion
qu'il avait pour eux."
CHAPITRE
LVI. - De l'attouchement de la pierre noire, quand on
vient à la Mecque, avant de faire les tournées
processionnelles et du fait de précipiter l'allure des
trois premières.
1.
'Abdallah ben 'Omar a dit : "J'ai vu l'Envoyé de Dieu,
quand il vint à la Mecque. Dès qu'il eut touché la
pierre (dans ce
titre, on trouve assez souvent le mot
ركى, "pilier" au singulier, pour désigner la
"pierre noire".)
noire, il commença les tournées processionnelles en
précipitant l'allure des trois premières sur les sept
(qu'il y avait à faire)."
CHAPITRE
LVII. - De l'allure vive pendant le pèlerinage et la
visite pieuse.
1. Ibn
'Omar a dit : "Le Prophète précipita son allure pendant
trois tournées processionnelles, il marcha au pas
pendant les quatre autres. Et cela pendant le pèlerinage
et la visite pieuse."
2. Aslam
rapporte que 'Omar ben El Khattâb a dit à la pierre
noire : "Par Dieu ! ne sais-je pas bien que tu n'es
qu'une pierre, ne pouvant ni nuire, ni être utile. Si je
n'avais vu l'Envoyé de Dieu te toucher, je ne t'aurais
jamais touchée." 'Omar toucha la pierre, puis il dit :
"Qu'avons-nous à faire maintenant de l'allure précipitée
? Nous voulions seulement faire une démonstration devant
les polythéistes que Dieu a anéantis." Il ajouta
toutefois : "Une chose que l'Envoyé a pratiquée, nous ne
voulons cesser de la faire."
3. Ibn
'Omar d'après Nâfi' a dit : "Je n'ai jamais cessé de
toucher ces deux piliers, qu'il y eût presse ou non,
depuis que j'avais vu l'Envoyé de Dieu les toucher
lui-même." Et comme 'Obaïd Allah demandait à Nafo' :
"Ibn 'Omar allait-il au pas en faisant ses tournées
processionnelles entre ces piliers ? - Il allait
simplement au pas, répondit Nâfi', afin d'avoir plus de
facilité pour toucher les piliers."
CHAPITRE
LVIII. - Du fait de toucher la pierre noire avec un
bâton recourbé (Il s'agit du bâton recourbé dont on se
sert pour guider le chameau quand on est monté sur
l'animal.).
1. Ibn
'Abbâs a dit : "Durant le pèlerinage d'adieu, le
Prophète fit la tournée processionnelle sur son chameau
et il toucha la pierre noire avec un bâton recourbée."
CHAPITRE
LIX. - De celui qui ne touche que les deux piliers yamanites. - Abou-'ch-Cha'tsâ a dit : "Et qui donc
craindrait de toucher quelque chose du temple. - Mo'âwia
touchait tous les piliers et comme Ibn 'Abbâs lui disait
: "On ne doit pas toucher ces deux piliers, car nous ne
touchions pas ces deux piliers," Mo'âwia répondit : "Il
n'y a aucune partie du temple que l'on doive fuir." -
Ibn El Zobaïr touchait tous les piliers."
1.
'Abdallah ben 'Omar a dit : "Je n'ai jamais vu le
Prophète toucher autre chose dans le temple que les deux
piliers yamanites."
CHAPITRE LX.
- Du fait d'embrasser la pierre (noire).
1. Aslam a
dit : "J'ai vu 'Omar ben El Khattâb embrasser la pierre
noire en disant : "Si je n'avais vu l'Envoyé de Dieu
t'embrasser, je ne t'embrasserais pas."
2.
Ez-Zobaïr ben 'Arabi a dit : "Un homme ayant interrogé
Ibn 'Omar au sujet du fait d'embrasser la pierre noire,
celui-ci répondit : "J'ai vu l'Envoyé de Dieu la toucher
et l'embrasser. - Et, ajouta l'homme, penses-tu qu'il
faille le faire quand on est bousculé ou entraîné ? - Va
exprimer ce doute dans le Yémen, répliqua Ibn-'Omar ;
moi j'ai vu l'Envoyé de Dieu toucher la pierre et
l'embrasser."
CHAPITRE
LXI. - De celui qui, arrivé près de la pierre noire,
fait le geste d'y toucher.
1. Ibn
'Abbâs a dit : "Le Prophète fit la tournée
processionnelle monté sur un chameau ; chaque fois qu'il
passait devant la pierre noire, il faisait le geste d'y
toucher."
CHAPITRE
LXII. - Du Tekbîr auprès de la pierre noire.
1.
Ibn-'Abbâs a dit : "Le Prophète fit la tournée
processionnelle du temple, monté sur un chameau ; chaque
fois qu'il passait devant la pierre noire, il faisait le
geste d'y toucher avec ce qu'il tenait à la main et
disait le tekbîr."
CHAPITRE
LXIII. - De celui qui fait la tournée processionnelle du
temple en arrivant à la Mecque, avant de rentrer dans sa
demeure, puis qui prie deux rika' et part ensuite pour
Es Safa.
1. D'après
'Orwa, 'Aïcha rapporte que la première chose que fit le
Prophète en arrivant à la Mecque fut de faire ses
ablutions ; il fit ensuite la tournée processionnelle ;
mais il n'y eut pas de visite pieuse. Abou Bakr et 'Omar
firent le pèlerinage de la même façon.
"J'ai moi-même, ajouta 'Orwa, fait le pèlerinage avec
mon père Ez Zobaïr ; or, la première chose que fit mon
père, ce fut la tournée processionnelle. J'ai vu ensuite
les Mohâdjir et les Ansar agir de la même façon. Ma mère
m'a raconté qu'avec sa soeur, Ez Zobaïr, un tel et un
tel, elle fit la telbiya de la visite pieuse ; et tous,
quand ils eurent touché la pierre noire, quittèrent l'ihrâm."
2.
'Abdallah ben 'Omar rapporte que l'Envoyé de Dieu, qu'il
fit la tournée processionnelle pour le pèlerinage ou la
visite pieuse, commençait, dès son arrivée, à faire à
une allure vive les trois premières tournées et allait
au pas pour les autres. Il faisait ensuite deux
prosternations et la course entre Es Safa et El Merwa.
3.
'Abdallah ben 'Omar rapporte que le Prophète, quand il
faisait les premières tournées processionnelles autour
du temple, accélérait son allure pour les trois
premières et faisait au pas les quatre autres. Il
courait également dans le fond du torrent quand il
faisait la tournée entre Es Safa et El Merwa.
CHAPITRE
LXIV. - De la tournée processionnelle faite par les
femmes en même temps que les hommes.
1. Ibn
Djoraïdj a dit : "'Atâ m'a raconté que, lorsque Ibn
Hichâm interdit aux femmes de processionner avec les
hommes, il lui dit : "Comment voudrais-tu leur interdire
cela, alors que les femmes du Prophète processionnaient
avec les hommes ? - Etait-ce avant la révélation
relative au voile (sourate XXXIII, verset 59), lui
demandai-je, ou après ? - Certes, par ma vie,
répondit-il, j'ai vu pratiquer cela après cette
révélation. - Comment, repris-je, pouvaient-elles être
mêlées aux hommes ? - Elles n'étaient pas mêlées à eux,
répliqua-t-il. 'Aïcha processionnait isolée des hommes
sans être mêlée à eux. Une femme lui ayant dit : "Allons
ensemble, ô mère des Croyants, toucher la pierre noire",
elle répondit : "Vas-y toi-même", et elle refusa d'y
aller."
"Les femmes venaient au temple voilées pendant la nuit
et processionnaient avec les hommes. Mais elles
restaient debout en entrant jusqu'à ce qu'elles fussent
toutes entrées, et alors on faisait sortir les hommes.
"Avec 'Obaïd ben 'Omaïr, ajoute 'Atâ, j'allai trouver 'Aïcha
qui était installée au coeur de la montagne de Tsabîr. -
Et, demanda Ibn Djoraïdj, qu'est-ce qui l'abritait ? -
Une tente turque, répondit-il ; une portière seule nous
séparait d'elle. Je vis qu'elle portait un corsage
rose."
2. Omm
Salama, femme du Prophète, a dit : "Je me plaignis à
l'Envoyé de Dieu de ce que j'étais souffrante.
"Processionne derrière les fidèles, me dit-il, et reste
sur ta monture." Je processionnai ainsi et, à ce moment,
l'Envoyé de Dieu priait (Qastallâni ajoute : "la prière
du matin".) sur l'un des côtés du temple et récitait ces
mots du Coran : "J'en jure par le Sinaï, par un livre
tracé..." (sourate LII, verset 1 et 2).
CHAPITRE
LXV. - Du fait de parler pendant la tournée
processionnelle.
1. D'après
Ibn 'Abbâs, pendant qu'il faisait la tournée
processionnelle de la Ka'ba le Prophète vit un homme qui
avait attaché sa main à celle d'un autre homme au moyen
d'une lanière, ou d'une corde, ou de toute autre chose
du genre. Le Prophète coupa lui-même cette courroie en
disant : "Conduis-le par la main."